Les salariés d’Air France ont malmené la direction d’Air France à l’occasion de la réunion du CCE qui avait pour ordre du jour le licenciement de 2900 salariés après en avoir licencié 15 000 autres
depuis 2008; ET LA CGT nous informe dans son tract ci dessous qu’elle garde les images de la violence avec laquelle certains dirigeants ont été traités après le CCE du 5 octobre 2015.
depuis 2008; ET LA CGT nous informe dans son tract ci dessous qu’elle garde les images de la violence avec laquelle certains dirigeants ont été traités après le CCE du 5 octobre 2015.
La CGT condamne donc les actions menées par les salariés pour faire valoir leur droit de continuer à travailler, de continuer d’être exploités par leurs patrons d’Air France.
Je rappelle que le domaine public immobilier artificiel dont font partie les aéroports, les ports, les voies terrestres, maritimes , fluviales et ferroviaires sont soumis par la loi, en l’occurrence le code général de la propriété des personnes publiques connu sous le sigle du CG3P ou CGPPP, ce domaine est soumis à l’impératif de la « revalorisation économique », vous l’avez compris , ces domaines publics sont soumis aux règles de la privatisation afin que les personnes privées les soumettent au profit et surtout leur profit.
Je reviens au tract après ce bref rappel pour contextualiser les conditions de travail des ouvriers et salariés dans ces domaines soumis à la compétitivité, la rentabilité et la flexibilité, slogans qui concrétisent la dégradation des conditions de travail de tous les salariés toutes catégories confondues.
Le tract de la CGT daté du mois d’octobre nr 29-2015-Roissy, humanite.fr. transforme les violences de classe exercées sans relâche contre les salariés en angoisse et tensions « le soir » sur les lieux de travail au lieu de mobiliser, d’organiser, de faire prendre conscience politique aux salariés de leur cause juste ..
Les violences sociales et matérielles exercées sans relâche au quotidien contre les salariés, la CGT se refuse de réfléchir raisonnablement sans excitation ni relâchement à l’origine de cette violence et voilà la CGT, syndicat « rouge » qui remet la lutte des salariés d’Air France sur le terrain des sentiments et du droit. La CGT sait combien les salariés et ouvriers de tout le pays sont bien servis par ce même droit et en même temps elle se réfère à ce droit pour condamner les actions des ouvriers. La CGT ne s’est pas posé la question de la spontanéité des salariés et de leur faible organisation en son sein. Qu’on soit clair et que mes propos ne soient pas mal interprétés, les syndicats autres que la CGT sont plus proches du patronat, mais c’ est un autre sujet.
Le tract de la CGT à Roissy s’est livré à l’émotion. La lecture matérialiste objective, le concept marxiste des luttes des salariés fait défaut à Roissy et à la CGT, celle ci s’est rabattue sur un autre terrain politique et émotionnel qui n’est pas celui des salariés organisés ou non syndicalement ou /et politiquement.
La condamnation dite par le tract de toutes les violences est une prise de position médiane et par la force des choses, cette position conforte le patronat et non les salariés d’Air France ou d’ailleurs.
Je rappelle qu’en face de l’oppression, et dieu sait à quelle oppression sont soumis les salariés d’Air France et d’ailleurs chaque jour dans leur vie quotidienne, face donc à l’oppression et à la répression le peuple a le droit de résistance, et la résistance peut englober tous moyens de faire valoir le droit des salariés et ouvriers. Résistance contre l’exploitation par les patrons qui demandent aux salariés de se taire et d’obéir à leur ordre social. La CGT à Roissy ou ailleurs ne doit pas cautionner les patrons et leur régime quelles que soient les conditions et circonstances.
6 octobre 2015
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