Les dirigeants des états membres de l’Union européenne et ceux des états membres de l’Union africaine se sont réunis en sommet, tenu à Bruxelles le 17 et 18 février 2022.
Les dirigeants de UE et UA ont tenté de renouveler entre autres leurs contrats autour des thèmes de «..la sécurité..le développement économique..inscrit dans la durée » (cf, www.consilium.europa.eu).
Développer le partenariat ou le renouveler cela implique que le partenariat avant le sommet liant ces pays a échoué.
Qui dit partenariat dit contrat. Par exemple les contrats économiques, militaires et de sécurité. D’ailleurs les contrats se projettent à 2030.
Selon le communiqué du sixième sommet UE-UA, le partenariat ou le contrat se fonde, pour reprendre les termes diplomatiques du communiqué, sur la «géographie», «la reconnaissance de l’histoire», l’égalités entre les cocontractants( partenaires) et « engagement réciproque » ( cf, final-déclaration.pdf, wwwconsilium.europa.eu). Langage diplomatique à décortiquer.
Autres leviers du dit partenariat, le vaccin et la gouvernance. Un mot à propos de ces deux points.
Primo le vaccin. Les pays occidentaux refusent de rendre public les brevets des vaccins, ce qui constituent des bénéfices de l’ordre des milliards de dollars au profit des entreprises géantes dans le domaine donc du privé. Les soit-disons aides en la matière sont vite remboursés et les services publics en matière de Santé resteraient déplorables en Afrique et ailleurs.
Secondo, la gouvernance. Ce mot couvre l’idée qui consiste en que les États ne doivent plus gouverner, réglementer dans tous domaines, sans l’appui et l’aval et les conseils des grands groupes économiques ( ex développement des bureaux d’étude comptables et Consulting privés au coeur des centres de décisions publiques) ; la gouvernance ne signifie pas la démocratie comme le laisse entendre les commanditaires et les politologues de tout bord.
Ensuite. Il s’agit pour les membres de l’UE, la France en l’occurrence de réorganiser ses forces militaires et de renégocier les contrats commerciaux et militaires avec de nouvelles clauses.
Il s’agit ensuite « de contrer l’influence de la Chine et la Russie ». « L’UE permet à l’Afrique 150 Mds d’€».(cf,https://information.tv5monde.com/.../quels-sont-les...).
Pour cela les « les finances et les soutiens sont destinés au « secteur privé et..l’intégration économique » (cf, ci-dessus).
Le politologue et spécialiste de l’Afrique subsaharienne, Michel Galy invité de la chaine tv français franceinfo tv, a déclaré que la France et les européens n’ont pas de stratégie et objectifs cachés en Afrique en l’occurrence au Mali au sujet de ses richesses aurifères. Pour le spécialiste l’objectif de la France est de lutter contre le terrorisme et aider à instaurer la démocratie..!
À l’opposé, le Président français a reconnu que les liens économiques et militaires de la France sont réels avec le Mali (cf, la conférence de presse du Sommet Union européenne-Union africaine). L’argument avancé par le président français est celui des milices russes au Mali , d’où sa prise de position pour se retirer du Mali et de sanctionner ses dirigeants.
Cette argument des milices ne tient pas la route une seconde, car tout simplement s’il faudrait parler des milices, la France a bien agit dans plusieurs pays africains par le moyen des milices pour conclure des contrats économiques et ses milices sont impliquées lourdement dans plusieurs coups d’états en Afrique.
L’enjeu de la guerre et de la présence occidentale en Afrique, dans tout le Sahel y compris le Mali est bel et bien celui de l’exploitation des riches de ces pays africains.
Ni le politologue spécialiste de l’Afrique subsaharienne ni le Président de l’UE ( M. Macron) ne peuvent mettre en cause les faits et la réalité qui consiste à dire que, s’agissant du Mali, l’enjeu est principalement celui des richesses aurifères et des autres minerais en abondance dans ce pays africain (cf, mon précédent article intitulé l’économie nerf de guerre. Ukraine, Mali).
Antoine Glaser, journaliste et auteur du livre « le Piège Africain de Macron», a déclaré sur les antennes de Franceinfo tv dans l’émission le monde dans les états, que la question au Mali n’est pas celle du Jihadisme (terrorisme) mais économique et sociale.
La France ancienne grand empire colonisateur d’Afrique, se morde les doigts de ne pas procéder comme les russes le font actuellement au Mali. La Géologie est au cœur des problèmes ensuite d’autres sujets viennent se grever dessus.
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